Qu’est-ce que la Confiance et l’Estime de Soi – 2ième partie : DÉCODER LE CODE DU MANQUE DE CONFIANCE ET D’ESTIME DE SOI !
Dans la série : Il était une fois… l’Humain !
Enfin ! Le mystère du code de la confiance et de l’estime de soi est finalement résolu…
Qu’est-ce que la Confiance et l’Estime de Soi – Partie 2
DÉCODER LE CODE
DU MANQUE DE CONFIANCE
ET D’ESTIME DE SOI
Si la confiance et l’estime de soi n’existent pas…
Alors… qu’est-ce qui existe vraiment ?
COMMENÇONS PAR BIEN COMPRENDRE CE QU’EST VRAIMENT
LE MANQUE DE CONFIANCE ET D’ESTIME DE SOI
Maintenant vous savez que la confiance et l’estime de soi ne sont que des concepts abstraits. Et pourtant, même s’ils sont complètement abstraits, ces deux concepts influencent directement votre vie. Alors, il est temps de commencer à démystifier c’est quoi exactement la confiance et l’estime de soi…
Commençons par une évidence qui n’est pas si évidente à comprendre au premier abord:
La confiance en soi n’est pas la confiance en soi.
L’estime de soi n’est pas l’estime de soi.
Cela, vous le savez déjà puisque dans l’article précédent, Qu’est-ce que la Confiance et l’Estime de Soi – 1ière partie : LA GRANDE RÉVÉLATION !, nous l’avons déjà déterminé.
Alors, qu’est-ce que la confiance et l’estime de soi ?
On a également déterminé qu’elles sont des concepts abstraits. Ce qui signifie qu’à la base, ce ne sont en fait que des boîtes vides. Par contre, si elles étaient réellement vides, on les a nécessairement remplies de quelque chose.
Alors de quoi ?
La réponse vient de questions :
Sachant que la définition du concept de confiance est un processus d’auto-évaluation des capacités que vous avez par rapport à une tâche ou un contexte…
et
Que celle de l’estime de soi est également un processus d’auto-évaluation, mais de la valeur que vous vous donnez dans un contexte donné…
Alors pour comprendre ce qui se trouve dans ces deux boîtes à concepts, les questions sont :
Qu’est-ce qui vous donne l’impression, pour l’instant, que vous n’avez pas les capacités nécessaires dans un ou des contextes en particulier ?
Qu’est-ce qui vous donne l’impression, pour l’instant, que vous n’avez pas de valeur dans un ou des contextes en particulier ?
Qu’est-ce qui vous bloque, qu’est-ce qui vous empêche d’avoir accès à vos capacités ?
Qu’est-ce qui vous bloque, qu’est-ce qui vous empêche de penser que vous avez de la valeur ?
Avez-vous des réponses ?
J’ai des réponses ! Du moins, une bonne partie des réponses ! Cela fait plus de 15 ans que j’écoute les gens d’une façon différente quand ils parlent de souffrir de manque de confiance et d’estime de soi. De quoi souffrent-ils vraiment ?
Les 5 niveaux de souffrance :
– Ils souffrent de croyances limitatives.
Les croyances sont les filtres qui régissent votre réalité. Il y a celles qui sont utiles pour vous, qui vous permettent d’avancer, d’évoluer et de grandir. Mais il y a aussi celles qui vous limitent, qui vous empêchent d’avancer, d’évoluer et de grandir.
Autant pour les croyances utiles que les limitatives, il y a trois niveaux de croyances par rapport à vous-même :
Les croyances sur vos capacités ;
Les croyances sur l’image que vous avez de vous-même ;
Les croyances sur le sens que vous donnez à votre vie, ou aux différents contextes de votre vie.
Voici des exemples de croyances limitatives dans les trois niveaux :
Les croyances sur vos capacités :
« Je ne suis pas capable ! » « C’est impossible pour moi ! »
Les croyances sur l’image que vous avez de vous-même :
« Je suis paresseux ! » « Je ne suis pas intelligent ! »
Les croyances sur le sens que vous donnez à votre vie, ou aux différents contextes de votre vie.
« La vie est souffrance ! »
Vous pouvez facilement comprendre que ce genre de croyances affecte facilement les niveaux de confiance et d’estime de soi.
– Ils souffrent de peurs.
Les peurs ont un impact similaire aux croyances limitatives. Quand une personne laisse ses peurs prendre le dessus sur sa vie, alors elles l’empêchent également d’avancer, d’évoluer et de grandir sans compter qu’elles lui bloquent inévitablement l’accès à ses forces intérieures.
Les peurs peuvent se manifester sous différentes formes :
Peur de faire rire de soi, du ridicule ;
Peur de l’avenir, de manquer d’argent ;
Peur des maladies, de la mort ;
Peur d’échouer, de faire des erreurs ;
Peur du jugement, d’être humilié ;
Peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur ;
Peur de réussir ;
Peur du rejet, de l’abandon.
On peut donc comprendre facilement que les peurs ont également un impact important sur les niveaux de confiance et d’estime de soi.
– Ils souffrent de blessures émotionnelles.
S’il y a des peurs, nécessairement il y a une ou des blessures d’ordre émotionnel. Le subconscient a créé un mécanisme de défense pour ne plus revivre ces blessures. Les peurs en font partie. Elles sont le système d’alarme pour nous avertir d’un potentiel de danger en lien avec une blessure émotionnelle.
Un exemple classique de blessure émotionnelle est une peine d’amour. Si vous vous êtes dit quelque chose comme « Je ne veux plus revivre ça de ma vie », le subconscient a installé un mécanisme pour vous en protéger. Alors, quand une relation devient trop sérieuse, la peur s’installe pour vous dire qu’il y a un potentiel de danger de souffrir…
Les blessures émotionnelles sont principalement de l’ordre de manque d’amour, de manque de reconnaissance et de manque de sécurité. Alors, certains contextes vont déclencher certaines blessures.
– Ils souffrent de culpabilité.
La culpabilité a un impact majeur. Elle est le résultat direct des blessures émotionnelles de manque d’amour, de manque de reconnaissance et de manque de sécurité de l’enfance. Ensuite, elle engendre les croyances limitatives envers soi-même ainsi que les peurs.
À l’enfance, nous sommes tous dépendant à 100 {8b93f4ad906b3171d96f9bac4b3ef5e6a3f15638ebe4767a0f0fc27f0914d27b}. Quand il y a un manque des trois besoins de base (Amour – Reconnaissance – Sécurité), la réaction de l’enfant est de se dire que c’est de sa propre faute, qu’il ou elle n’a pas été correct( e). Parce qu’à l’enfance, maman et papa sont des dieux… ce qui veut dire que ça ne peut absolument pas être de leur faute… donc, c’est de la mienne…
À partir de la culpabilité, l’enfant se forge une image de soi négative et commence à avoir peur de « décevoir » ses parents.
– Ils souffrent d’une solution de survie limitative.
Suite à une blessure émotionnelle, vous allez trouver deux types de solution :
Premièrement, vous allez installer un mécanisme de défense pour ne plus en souffrir dans le futur ;
Deuxièmement, vous allez trouver une solution pour vous faire aimer, recevoir de la reconnaissance et être en sécurité.
Pour ce qui est des mécanismes de défense, on revient aux croyances limitatives, aux peurs, aux blessures émotionnelles et à la culpabilité.
Pour ce qui est de l’aspect de solutions pour se faire aimer, être reconnu et être en sécurité, il y en existe plusieurs, de différents types. Par contre, ce qui est important de comprendre est que les solutions de survie ne sont majoritairement pas applicables dans ce cas-ci. Certaines auront même un impact négatif ou contraire aux bienfaits recherchés, c’est-à-dire qu’elles vont plutôt vous empêcher d’avancer, d’évoluer et de grandir.
Par exemple, si vous êtes toujours en mode de « prouver » que vous êtes aimable en vous oubliant complètement pour les autres… vous allez avoir l’impression que vous manquez de confiance avec une faible estime de vous-même dans l’éventualité où vous ne recevriez pas le signal que vous attendez des autres, celui qui vous prouve que vous êtes aimable.
Un autre exemple est le perfectionnisme. Certaines personnes ont décidé d’être parfaites dans l’espoir qu’elles vont finalement recevoir de la reconnaissance… Qu’est-ce que vous pensez qu’il se passe lorsque les signaux attendus de reconnaissance sont absents ?
Bien sur, les niveaux de confiance et d’estime de soi chutent…
Les exigences et les attentes trop élevées envers soi-même se manifestent par le fait d’avoir des objectifs inaccessibles ou de s’obliger à les atteindre dans un délai trop court… comme par exemple d’exiger de soi-même d’être parfait d’un seul coup et en tout temps… Alors, que se passe-t-il lorsque les objectifs ne sont pas atteints selon les exigences ?
Le décodage du code : une erreur d’interprétation
Vous avez maintenant les cinq souffrances de base de ce que l’on prétend être un manque de confiance et d’estime de soi. Ce sont celles qui bloquent et empêchent une personne d’être en confiance avec une belle estime de soi. Quand une personne mentionne qu’elle souffre de manque de confiance et d’une mauvaise estime d’elle-même, en vérité elle souffre de l’une de ces cinq souffrances… d’une combinaison des cinq… ou de chacune d’elles en même temps.
Alors, dites-moi, où se retrouve la confiance et l’estime de soi dans ces cinq éléments de souffrance ? Ou plutôt, devrais-je dire le manque de confiance ou d’estime de soi… Elles sont inexistantes. Pourtant, la majorité des personnes vont les confondre avec un manque de confiance et d’estime de soi.
Curieux, n’est-ce pas ?
Et je vous lance un défi d’essayer de me prouver que ce que vous pensez être un manque de confiance ou d’estime, n’est aucunement un de ces cinq éléments…
Les blocages sont à un niveau. Vous pouvez décider de traiter votre manque de confiance et d’estime en décidant d’enlever ou de libérer les blocages. Et si vous enlevez ou libérez vos blocages, nécessairement vous allez automatiquement être plus confiance avec une meilleure estime de vous-même.
Il existe un deuxième niveau sur lequel vous pouvez décider d’intervenir.
Vous vous souvenez des définitions de la confiance et l’estime de soi ? Quel est l’élément commun entre les deux ? Les deux sont un processus d’auto-évaluation, n’est-ce pas ? La confiance est l’auto-évaluation des capacités, et l’estime de soi est l’auto-évaluation de la valeur que vous vous donnez.
Alors, ma question est :
C’est un processus d’auto-évaluation par rapport à quoi ?
C’est un processus d’auto-évaluation par rapport à l’image que vous avez de vous-même. Pour chacun des contextes de votre existence, vous avez une image différente de vous-même. On peut généraliser en disant que soit vous avez une image positive ou une image négative de vous. Quand l’image est positive, alors vous êtes en confiance avec une belle estime de soi.
Par contre, lorsqu’elle est négative, c’est plutôt le contraire. Vos niveaux de confiance et d’estime baissent. Alors, vous souffrez d’un manque de confiance et d’estime de vous-même.
Ce qui veut dire que si dans un contexte vous souffrez d’un manque de confiance et d’estime de vous, nécessairement vous avez une mauvaise image de vous-même. Il suffit de remplacer l’image négative que vous avez dans ce contexte par une image positive de vous-même. Automatiquement, vos niveaux de confiance et d’estime vont augmenter.
Si vous me demandez laquelle des deux stratégies je préfère pour traiter le manque de confiance et d’estime de soi, je vais vous répondre de changer l’image de soi. Les deux sont tout aussi importantes. D’ailleurs, elles font partie du programme que j’ai développé pour être plus confiant avec une meilleure estime de vous-même : LA FORMULE T.O.P.P. CONFIANCE ET ESTIME DE SOI.
Vous allez peut-être me dire que c’est trop simple comme solution pour être plus confiant avec une meilleure estime de soi. Alors, je vous répondrai que la solution est simple, et en même temps il est essentiel de savoir comment l’appliquer stratégiquement. Après l’avoir appliquée à des milliers de clients, je sais que les résultats sont impressionnants.
Pour comprendre pourquoi… je vous invite à le découvrir dans le prochain article…
MICHEL GAGNÉ
La Formule T.O.P.P. Confiance et Estime de Soi
Hypnothérapeute Professionnel
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